le mode d'édition des auteurs belges indépendants
Une biobibliographie foisonnante
À cinq ans, je n’allais pas à l’école maternelle mais ma mère m’apprit à lire avec des Nic-Nac. Quand je réussissais à déchiffrer le mot qu’elle avait écrit en alignant les biscuits, j’avais le droit de les manger. Comme j’étais déjà très gourmande, ce fut une affaire rondement menée. En récompense, elle m’ouvrit tout grand les portes de la bibliothèque familiale, bien garnie de romans jeunesse. La découverte de ces auteurs dont l’imagination me semblait sans limite me fascina. À neuf ans, j’écrivis ma première histoire et depuis je n’ai plus cessé d’écrire. Je collabore depuis une quinzaine d’années avec les Editions Averbode, qui publient très régulièrement mes récits et dossiers pédagogiques. J’ai donc la chance d’avoir fait de mon rêve, mon métier. Ou d’exercer un métier de rêve, au choix. Depuis quelques années, je me suis lancée dans l’écriture de romans, une aventure rendue possible grâce aux conseils vigilants et très professionnels d’Eva Kavian.
À part ça, je suis née à Liège, j’y vis toujours aujourd’hui avec mon mari et nos quatre enfants, et en dehors de l’écriture, mes autres passions sont la photographie et la Bretagne.
Accéder à l'interview par Bouchon Magazine, le magazine liégeois qui pète.
Bibliographie
L’éclat de l’améthyste, collection Récits-Express, Editions Averbode, Mars 2012
Gare au gaspi !, illustrations d’Estelle Meens,Mijade, 2012
L’homme qui capturait la lumière, collection Récits-Express, Ed.Averbode, novembre 2013
La chose, illustrations de Gwyneth
Williamson, Mijade, 2013
La goutte d’eau qui, collection Récits-Express, Editions Averbode, mai 2015
Plus de septante récits publiés dans les revues Dopido, Dokadi, Dorémi, Bonjour, Dauphin
et Tremplin des Editions Averbode de 1999 à aujourd’hui.
Un hameau, deux prénoms, des fragments de chanson … Fanny fit appel à ses souvenirs, mais c'était comme mélanger de minuscules touches de couleur dans une grande quantité de peinture noire et les voir disparaître, absorbées par la masse sombre. Maurice posa son regard sur la jeune femme. Plus de vingt ans avaient passé. Elle était devenue adulte, avait changé de prénom, teint ses cheveux dans cette couleur improbable, mais c'était bien elle.
Un village, un été, une arrivée qui bouleverse les souvenir enfouis et renvoie chacun à ses responsabilités. La fille de Nicolas plonge le lecteur dans un microcosme rempli de non-dits et de secrets étouffés et l'entraîne, au fil d'un roman haletant, à la recherche de la vérité. Quelle vérité ?
978-2-930738-57-4 - 311 pages
- PV 18.00€
Le nouveau roman de Geneviève ROUSSEAU m'a autant enthousiasmée que "Dix-sept photos plus tard", publié il y a un an. Des similitudes dans la thématique relient ces deux livres, même si, chronologiquement ils sont séparés par "Mots choisis", sorti de sa plume en 2015. La recherche du Père et le thème du handicap mental sont communs à ces deux ouvrages, mais ils sont traités de façon très différente. De plus, "La fille de Nicolas" se déroule dans un petit village perdu de nos Ardennes, avec ses secrets, ses maudits, ses mots dits, ses mots tus.
Même si l'envie m'en démange, je ne puis divulguer le résultat d'une intrigue qui accompagne le lecteur crescendo, sans ostentation, sans effets faciles. Une découpe cinématographique. Pas de super-héros tonitruant sauvant le monde ; pas de masturbation intellectuelle comme trop souvent dans la littérature parisienne ; pas de "psy" pour accompagner le personnage principal dans sa démarche : simplement, une jeune femme à la recherche de ses racines, sans rien demander de plus à la vie que de savoir d'où elle vient afin de mieux savoir qui elle est.
Un petit bonheur à déguster au coin de l'âtre si vous êtes en vacances en Ardennes, à l'abri des dunes si vous êtes à la mer, au plus profond de votre cœur si vous aimez l'humain !
Claire Debever
« Je revois la colère de Damien.
— On n'a pas de père !
J'aurais bien envie de dire comme lui, mais c'est trop tard. Après ce que je viens de découvrir, il faut que j'aille jusqu'au bout ».
Lorsque Léanne, jeune photographe, reçoit des nouvelles de son père après de longues années de silence, elle éprouve un besoin viscéral de comprendre pourquoi il les a abandonnés, elle, sa mère et son jeune frère Damien. Malgré les mises en garde et les réticences qu’elle perçoit autour d’elle, Léanne s’obstine et part en Bretagne pour tenter d’en savoir plus. Là, aidée par la lumineuse Garance, elle va accomplir un nécessaire chemin vers son passé. Qui est M. ? Que signifie Folle Pensée ? En avançant sur les traces de son père, Léanne sera prise dans un tourbillon émotionnel dont elle sortira grandie et qui lui permettra de poser un regard confiant sur l’avenir.
ISBN 978-2-930738-33-8 - 290
pages. - PV 18.00€
MOTS-clés : roman, auteure belge, Bretagne
J'ai dévoré ce roman d'une traite, au soleil d'un dimanche de fin août, à la mer; ce n'était pas en Bretagne, où se déroule l'histoire, mais dans une station belge au style plutôt normand.
On y ressent l'amour de l'auteur pour ses personnages, dans leur diversité ; pour leurs qualités, pour leurs défauts. C'est un roman qui parle des vraies gens, pas de héros (de réalité ou de fiction) qui vivent des moments historiques à longueur de pages ou qui, au péril de leur vie, sauvent la galaxie de dix mille ans d'esclavage ! On s'attache immédiatement à l'héroïne, à son frère handicapé, à la flamboyante libraire du village, à ces êtres faits de chair et de sang, qui passent du rire aux larmes au gré d'une rencontre, d'une phrase maladroite lancée sans arrière-pensée et qui fait mal ou, au contraire, qui réchauffe le cœur.
Yves a déserté sa famille peu après la naissance d'un enfant handicapé mental. C'était il y a dix-sept ans. Sa fille, Léanne, souhaitait rétablir le contact, mais pendant toutes ces années, sa mère le lui interdisait, farouchement. Aujourd'hui, elle veut connaître la deuxième vie de son géniteur et comprendre le pourquoi de sa désertion.
Le sujet est traité avec beaucoup de délicatesse et d'humanité. L'auteur nous rappelle qu'il faut parfois regarder au-delà du miroir, ne pas s'arrêter à un monde fait de blanc ou de noir, mais d'un tapis où les zones d'ombre et de clarté s'entremêlent, se succèdent, se superposent, se complètent.
Ce livre m'a offert un plaisir intense: il m'a procuré
du bonheur !
Jean-Jacques De Gheyndt
Durant les recherches effectuées pour son TFE de logopédie, Iris rencontre plusieurs cas de personnes souffrant d’une perte de mots de vocabulaire courant sans qu’aucune pathologie ne puisse l’expliquer. Il n’en faut pas plus pour que l’imagination fertile de la jeune fille s’emballe : si personne ne réagit, ce curieux phénomène pourrait s’étendre et conduire à l’extinction pure et simple de la langue française ! Iris veut à tout prix trouver l’origine du problème et y remédier. Elle prend contact avec Léopold, un linguiste en fin de carrière qui occupe tant bien que mal ses journées en faisant du classement dans un bureau oublié de l’université. La rencontre entre les deux protagonistes est pour le moins détonante. Avec toute l’impétuosité de sa jeunesse et de son caractère, Iris va bousculer le quotidien routinier de Léopold en l’entraînant dans ses recherches. Des plus rationnelles aux plus surréalistes, ce duo improbable va envisager différentes pistes possibles. Jusqu’à trouver une explication ?
ISBN 978-2-930738-12-3 - 256 pages - 15,00€
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Evidemment disponible aussi sur www.bernardiennes.be
Et voilà.....les mots choisis je les ai lus ! Quasi d’une traite et bien plus rapidement que ce que j'avais imaginé... Je n'ai pas envoyé ma famille au Pizza Hut mais n’ai pas risqué de mettre les casseroles sur le feu entre deux chapitres.
J'ai apprécié l’alternance des chapitres à attribuer plutôt à l’un ou à l’autre des protagonistes... une chouette façon de partager l’espace et le temps...
parce que l’un n’exclut pas l’autre... Iris et Léopold restent toujours présents ne fût-ce qu’en évocation.
J'ai apprécié évidemment aussi la place donnée aux mots, tellement
importants pour moi aussi! Au plaisir du vocabulaire! J'ai appris "chleuasme". J'ai rêvé un peu avec les définitions et beaucoup ri du lien aussi invisible qu’un fil de pêche, celui dans lequel on se prend les pieds!
Touchant
fil rouge: la pâte à pain.
L’hypothèse du complot... pas trop aimé.
Amusant le lien entre les chapitres 19 et 20!
En bref une bonne lecture !
C’était un avis écrit dans le train sur
le miniclavier de mon Smartphone... Je n’avais pas envie d’attendre! Je glisse le livre dans mon sac et je saute du train! Bonne journée!
Sophie (mars 2016).
Derniers commentaires
09.03 | 11:28
Bonjour,
En janvier 2020, le Conseil d'Administration a décidé de fermer les publications et les réceptions de manuscrits.
Nous ne pouvons donc pas vous aider.
03.03 | 15:17
Bonjour, Je souhaiterais vous proposer une nouvelle. Je lis beaucoup mes amis belges et français qui sont chez vous. Merci à vous. Cordialement.
22.01 | 16:30
La petite grenouille de La Réconciliation, déjà pleine de sensibilité, trouve ici encore le profond message d'un enfant arraché à sa patrie de cœur. Bravo à l'auteur, pour ce rendu.
04.10 | 00:42
Toutes ces pages qui te concernent suscitent l'intérêt. Je crois que celui-ci se manifestera.
Amitiés.
Barbara